Commentaires sur la mouvance Ravalomanana, table ronde Carlton

Publié le par Kudeta

     Analyse de Ralambo :

..."d'une part, des conditions fondamentales notamment le retour du Président RAVALOMANANA au pouvoir et la libération du Premier Ministre MANANDAFY ainsi que d'autres militants légalistes arrêtés par la « Haute Autorité de la Transition » n'ont pas encore obtenu de suite."


Tant que la composition de la H.A.T. actuelle voit le jour à Madagascar, monsieur Ravalomanana trouvera porte close sur le territoire de la République de Madagascar.

Il ne faut pas rêver !

..."dans son septième paragraphe, le même communiqué stipule que l'Envoyé spécial de l'UA doit collaborer étroitement avec les représentants de la Communauté Internationale à Antananarivo, au lieu de n'avoir autour de la table des négociations que quatre personnes qui ne représentent pas le corps diplomatique et consulaire résidant à Madagascar, "


De deux choses l'une : Ou les Malagasy arrivent à s'entendre entre eux sans l'intermédiaire des envoyés spéciaux ou nous arrêtons de nous plaindre de l'intrusion des Etrangers dans nos affaires nationales et familiales.

..".le cas de l'organe anti-démocratique dénommé CNME et celui du Conseil Militaire pour la Défense Nationale n'ont pas été suffisamment abordés pour en dégager un réel consensus alors que le problème reste entier,"


Madagascar n'est pas au bout du tunnel, aussi longtemps que l'éducation populaire et la formation adéquate de nos politiciens ne soient pas mises sur pied dans le programme national de l'éducation et des entités universitaires.

..."la sécurité de la mise en place et du fonctionnement des institutions prévues par le futur accord politique inclusif et consensuel ainsi que la préservation de l'intégrité physique des acteurs politiques telle que stipulée dans les dispositions du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, n'ont pas été encore garanties,"


Apparemment la méthode utilisée actuelle n'apporte que des issues à visions différentes selon le bénéfice mutuel de chaque partie ; chaque adversaire, parce qu'il faut appeler un chat un chat, cherche à convaincre l'autre qu'il a raison ; l'arbitrage d'une partie neutre en provenance de l'étranger n'arrange rien étant donné que les facilitateurs sont loin de comprennent la psychologie des Malagasy.

Toutes solutions intermédiaires provenant des spécialistes en la matière ne trouvent preneurs dans la mesure où ces personnalités ne font pas partie des interlocuteurs valables vis-à-vis des politiciens en déficit d'images sociales.

La carte en rond pour passer de la théorie à la pratique des négociations ne sont aucunement respectée ; tous groupes se déclarant porteurs de solution adéquate tire la couverture vers eux.

La menace sur l'intégrité physique des acteurs politiques de tous bords ne suffit pas, la reconnaissance des intérêts partagés ramènerait à concilier les différends. Mais vu l'attente des adversaires de telle ou telle tendance, il serait difficile d'utiliser un critère objectif.

 

SUR LE CONTENU DU COMMUNIQUE DE M. RAVALOMANANA :

Il n'y a pas lieu de s'étaler sur le style de ce communiqué, tout le monde peut noter la signification du message envoyé au public. C'est l'appel d'une mouvance en quête de soutien populaire sans pour autant perdre la face sur le théâtre politique.


Le constat est flagrant dans la formulation des idées : sans arrière pensée, sans détour avec cette remarque désobligeante envers monsieur Ravalomanana : pas de diplomatie, pas d'hypocrisie, simple comme l'intestin d'une sauterelle dirait une expression malagasy.


Entre ces deux personnalités politiques malagasy : messieurs Ratsiraka Didier et Ravalomanana Marc, il n'y a pas photo, comme on dit !


Ici l'image de quelqu'un qui possède le BAC moins 05 n'est pas à démontrer mais reconnu par d'autres instances internationales par son incontestable « self made man ».


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